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 Monotonie, quand tu nous tiens...Oh, wait! [Libre]

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Incandescence

Incandescence

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MessageSujet: Monotonie, quand tu nous tiens...Oh, wait! [Libre]   Monotonie, quand tu nous tiens...Oh, wait! [Libre] I_icon_minitimeJeu 7 Nov - 0:20

Il était une fois, dans une galaxie lointaine…Sur une « petite » planète, dans une « minuscule » ville synthétique dont la technologie n’avait d’égal que sa modernité, un petit être surnommé Incandescence.

Il avait appris au fil des mois que, liée au projet Thanatos, sa vie ne tenait qu’à un fil –ou plutôt vecteur, si je puis dire-. Devenu bien plus ponctuel qu’à ses débuts, il prenait dorénavant l’habitude d’avoir une bonne demi heure d’avance sur ses collègues. Il prenait le temps d’arpenter les longs couloirs modernes en se délectant du bruit métallique de ses chaussures –discrétion zéro- et ainsi d’aller prendre un caoua à la cafétéria dans le plus grand silence. Il méditait avec lui même, dans les méandres de ses pensées qui tourbillonnaient dans sa tête tel une tornade. Il calculait, encore et toujours…Sa peur de retrouver à nouveau son véritable « lui » l’a poussé à concocter un de ses sérums dont il avait –comme par hasard- le secret , afin de renfermer assurément l’Abominable Incan’ des Labos.

Sa petite « pause » terminée et maintenant qu’il ne lui restait plus que dix minutes avant la réelle ouverture des locaux, il se dirigea vers le bureau qui lui était attribué, pour son plus grand bonheur. Vingt-six, vingt-sept, vingt-huit…Vingt-neuvième porte à gauche. Il farfouilla dans la poche droite de son pantalon de plaques et en tira un épais trousseau de clé, trousseau contenant les ¾ des verrous de son nouvel appartement dans l’immense –et divine- cité qu’est Séregon. Son bureau, conformément à ses gouts, variait entre les vieux meubles qu’il avait demandé –aucunement cautionnés du à leur fragilité- et le matériel standard d’un scientifique chouchouté et capricieux. Au centre de la pièce, une immense table holographique rectangulaire était disposée, avec en surface, une nappe de brouillons illisibles, et ce n’est pas peu dire. Incan’ avait pour habitude d’écrire dans une langue perdue, elle même mélangée à une autre langue perdue qui en faisait…Une langue connue uniquement du scientifique.
Dans le fatras de feuilles griffonnées et –quelquefois- tâchées d’un cercle de tasse à café, se trouvait un padle, autre « machin moderne »  offert par la Maison, qu’il n’utilisait pas souvent parce qu’il n’aimait pas le principe de rester obligatoirement connecté au monde entier.
Parmis les autres tables, étagères remplies de livres, brouillons et de schémas, se trouvait le Saint Graal de tout scientifique : Une cafetière avec les réserves de grains qu’Incandescence faisait parvenir à son appartement par cartons, divin nectar revigorant. A sa droite se trouvait une grosse Chaîne Hi-Fi, avec les baffles qui accompagnait le monstre destructeur de silence.

C’est vers ce meuble en particulier qu’Incandescence se dirigeait. Il entendait déjà quelques bruits de pas provenant du couloir, et esquissa un sourire de joie intérieure. Il savait que nombre de ses « collègues » ne l’aimaient pas. Pour le fait qu’il soit associal, déviant, insolent ou pour une autre raison obscure et personnelle. Dans tout les cas, le scientifique le leur rendait bien. Il ouvrit la commode sur laquelle la chaîne hi-fi se trouvait et sortit un CD qu’il enfourna dans la machine. Faisant déjà quelques réglages des basses et aigus sur l’instrument, et en particulier sur le son, les baffles se mirent alors à hurler « Ballbreaker» de AC/DC –pour le plus grand plaisir du couloir en dehors de son bureau-, un groupe qui il y a fort longtemps eut un long règne dans les hit du Hard Rock, avant d’être remplacés un jour par meilleurs et plus récents jeunots.  « Qu’importe ces cons », pensait Incandescence à chaque fois que dans sa voiture il entendait un soupçon de musique en zappant à la radio, AC/DC resterait pour lui un des meilleurs groupes de l’univers.

Une fois la musique bien entamée et après avoir battu la rythmique ainsi qu’imiter le pas du guitariste Angus Young, il alla à sa grande table holographique afin de se mettre à la tâche. Il avait à faire, car hormis le projet Thanatos, il avait sa couverture à tenir. Ce n’était pas « grand chose » que les projets sur lesquels il travaillait, mais néanmoins complexes et mettait le dinosaure en blouse blanche usée à l’épreuve. Toute cette technologie l’embêtait. Ce que les autres faisaient avec facilité grâce à ces machines compliquaient la tâche à Incandescence. La plupart du temps il prenait du retard en tentant de s’habituer aux machines, retard qu’il rattrapait illico après avoir compris comment s’en servir.
Quelques heures plus tard, après qu’AC/DC, Peter Gabriel et Queen soient passés à la suite dans les énormes amplis, sonnait l’heure de midi.

Incandescence avançait dans les couloirs tout en marchant en rythme avec la musique qu’il avait dans son casque audio, ses lunettes steampunk remontées sur le front. Ses pas étaient en cadence avec la rythmique de Superstition de Stevie Wonder –bien sur inconnue de tout le monde ou presque, qui s’intéresserait aujourd’hui à d’aussi vieilles musiques à part ceux qui ont vécu durant cette période ?-, marchant en remuant des épaules,  le torse bombé, comme s’il roulait des mécaniques. Pour résumer la chose, il se sentait pousser des ailes, comme si le monde entier était à ses pieds.

La réalité le rattrapa bientôt lorsqu’au lieu de la voix de Stevie Wonder, ce fut un « Et on s’excuse pas surtout ! » d’un collègue qu’il avait par mégarde frôlé un peu trop. Il soupira puis alla chercher son déjeuner. Un sandwich au thon, un triple expresso et une pomme. Il s’assied à une des tables du réfectoire près des fenêtres donnant accès à un biôme ressemblant à l’idéal du jardin anglais des années 2000.

Seul…Il restait seul pour le moment, à manger son sandwich au thon, écoutant sa musique et jouant avec ses lunettes qu’il avait déposé sur la table en même temps d’avoir posé son noble –et blindé- séant sur la chaise en contreplaqué ∏kéa.
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