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 Si la cigale chante, la luciole muette se brûle les ailes (PV Silend)

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Hansel Tansky
Despranòn γ Gamma
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Hansel Tansky

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MessageSujet: Si la cigale chante, la luciole muette se brûle les ailes (PV Silend)   Si la cigale chante, la luciole muette se brûle les ailes (PV Silend) I_icon_minitimeVen 22 Juil - 7:57

    La Gisèle faisait son ouvrage avec application. Emballant ses larves encore chaudes et marmottantes dans des capuches de feuilles séchées, les glissant par-dessus son voile comme elle referait un chignon. Elle descendit confortablement le long du tronc tressé de sycmuses, articulant ses six pattes par-dessus les imperfections des lianes nouées. Deux longues griffes tâtant le terrain, les moindres sursauts de l’écorce. Puis, un obstacle, dont la mante ne reconnaissait pas la texture ou la forme. Elle l’examina ; il bougea à peine, un petit frisson. Elle avança ses quatre béquilles sur le doigt humain, et remonta le long du bras avec timidité, sans saisir que son obstacle se mouvait.
    Hansel remonta la Gisèle, posée sur son poignet comme une danseuse, au niveau de son nez.

    Le laboratoire pharmaceutique Gotterin se trouvait étroitement placé entre deux rues-rayons ; les usines sur un trottoir, et les serres sur l’autre. Le pavé imparfait jonché de détritus et de résidus de sable d’un bord, celui soigneusement aligné et illuminé de runes de l’autre bord. La bruyante activité des machines et des robots à la proue, la paisible nature artificielle à la poupe. Enfin, on comprend l’idée.
    Gotterin faisait sortir de ses usines essentiellement des substituts protéiques, produits à la chaîne par d’immenses mécaniques bourrées de défauts. Les petites pilules bleues alignées dans les pharmacies, ou désorganisées dans les poches des mafias de Mala Muerte, et les longues injections dans ces chambres d’hôpital closes ; c’était eux. Les méthodes n’étaient pas parfaites - de nombreuses erreurs de manipulation de la part de robots trop dépendants, des toxines sous la forme de pulvérisations dans la chambre des insectes - ; mais c’était un laboratoire rentable, et le Gouvernement fermait donc les yeux sur ces quelques incidents.
    Pour les rebelles, en revanche, c’était une excuse.

    Le Despranon Gamma n’était pas vraiment là par pure coïncidence. Lorsque l’on devait faire l’évaluation des complexes sous l’autorité gouvernementale, particulièrement des laboratoires crachant fumées et déchets, on y allait à reculons. Et on se rappelait, dans le cercle des Six, du benjamin ; l’épaule sans vie plaquée contre le mur, les lèvres portées sur un gobelet de plastique bouillant. Tiens, c’est le Sciento ! Et, peut-être à tort, ce dernier ne se sentait pas vraiment menacé par les derniers incidents subis par les chaînes pharmaceutiques qu’il tenait en assez mauvaise estime - euphémisme.

    Gotterin, le dirigeant de ce laboratoire, en avait profité pour faire beaucoup de bruit - comme d’habitude, Hansel se rappela-t-il à lui-même. Avait tenu à lui montrer les plateaux, où les robots s’afféraient à coups de burin, de poudres, de fins lasers ; à lui expliquer tout le processus de traitement des larves des Giselles pour en extraire le maximum de protéines. Mais le Gamma avait passé la plupart de la visite à jeter des yeux indiscrets vers les serres.

    « Vous savez » rappelait Gotterin avec le charmant timing d’un disque rayé, « Nous avons reçu certaines menaces ... Plusieurs ... coléoptères se sont introduits dans notre usine-mère et, vous devez savoir que les mouches-sirènes ne courent pas les rues, à Islantis ... » Il se risqua à un petit rire gras. L’environnement sous-marin d’Islantis ne se garnissait que de certains insectes mécaniques spécialement conçus dans l’entretien d’une flore d’artifice.

    « Ca correspond beaucoup à ... certaines méthodes ... » Hansel roula des yeux - bien caché par le reflet de ses verres - ; soit agacé par le mutisme trop parlant de Gotterin, au vent de certaines associations entre certains laboratoires, soit lassé de son insistance. Le Gamma était loin d’avoir l’air d’une armurerie ambulante.

    Le projet Silend ? Mais pourquoi viendrais-tu ici ? Ca ne correspond pas à ton mode habituel ...

    Le dirigeant avait enfin consenti à lui montrer les chambres. Il lui avait laissé une sécurité minimale aux entrées - cinq ou six Rikers à la peinture écaillée, qui n’adressèrent aux sourires conjoints et forcés des deux Têtes qu’un déplacement de loupiotes jaunes. Et Hansel s’amusait avec une âme d’enfant avec la Gisèle qui remonta sur sa paume, son doigt tendu ; assez indifférent aux bourdons des machines et des insectes venus de l’extérieur. Là, les Rikers postés aux entrées de la serre, commencèrent à manifester des signes d’hostilité.

    Le Despranon Gamma reposa son doigt contre une feuille du Sycmus ; la mante s’attarda encore un peu sur sa position, puis descendit rapidement et reprit sa descente le long du tronc, insouciante. Les soucis des humains ne la concernaient pas.
    C’est à ce moment qu’il remarqua une présence dans son dos. Une présence discrète et distante, juste un pan d’ombre et un bourdonnement écho dans la serre. Il remarqua, songea un instant au sort fait à Gotterin, mais il n’en fit rien paraître ; il garda les yeux suivants le mouvement lent et prudent de la Gisèle, un petit sourire aux lèvres.

    « Vous ne devriez pas être ici, vous savez ? » Et il se releva et se retourna pour faire face à la silhouette sombre, dévorée par ses coléoptères - et même Hansel trouvait ça assez dérangeant, la façon dont ils s’organisaient autour de lui - de l’ennemi public. Le projet Silend.

    Il ignora aussi un petit pincement au bas-ventre. Tous les insectes semblaient s’agiter aujourd’hui.
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MessageSujet: Re: Si la cigale chante, la luciole muette se brûle les ailes (PV Silend)   Si la cigale chante, la luciole muette se brûle les ailes (PV Silend) I_icon_minitimeDim 24 Juil - 18:40

Les laboratoires pharmaceutiques Gotterin … Voilà se qui nous a amené à revenir dans la ville ou nous sommes nés. De toutes les villes, c'est elle que nous aimons le moins, mais c'est aussi elle que nous connaissons le mieux. Après une année entière à la visiter dans ses moindres recoins via nos frères, nous savons beaucoup de choses sur le meilleur moyen de se cacher ici, même pour quelqu'un comme nous.

Silend se trouvait près des usines appartenant à sa cible. Il avait l'habitude de passer inaperçue, et le fait qu'un jeune garçon tout débraillé ne faisait pas tache dans le décors.

Les laboratoires pharmaceutiques Gotterin … Nous en avons enfin retrouvé un. Une des personnes qui nous ont fait ça est le directeur de cette firme, un certain Gotterin, du même nom que sont entreprise … Il faut qu'il disparaisse, nous le ferons disparaître. Il doit payer, nous le ferons payer … N'est ce pas mes frères ? Oui, vous savez que nous devons le faire. Tuer, lui, tuer, les autres … Nécessité ? Absolue, ils ne doivent pas continuer …. Comment le faire ? Réfléchir, nous devons … Réfléchir … Nous avons une … Idée ? Dis la nous … Oui très bien, faisons cela, très bonne idée que nous avons eu … Se calmer, nous devons nous … Calmer. Le tuez à distance via le sacrifice d'un des notre est une bonne idée, même si le tuer de nos propres mains aurez était mieux, mais nous prendrions trop de risques mes frères.

Silend était monté sur une petite passerelle bien en hauteur, caché dans l'ombre. Le son que produisait tout ses insectes passant inaperçus dans le brouhaha ambiant.


Infiltrer, nous nous sommes … Infiltré. Nous voyons notre cible. Il y a quelque chose de louche. Il parle avec quelqu'un. Nous ressentons quelque chose … d'étrange avec cet homme. Il est habité. Mais par quoi ? Qui ? Un de nos frères ? Non nous ne pensons pas … Ou alors oui, mais il semble comme bloqué, ou attaché ... Nous ne savons .. Que faire ? Aidez nous ! Oui bonne idée que nous avons. Le voir, nous devons le voir. Mais la cible ? Nous devons tuer la cible, c'est ce que nos frères veulent, c'est ce que nous voulons, nous le devons.

Silend n'avait pas bougé, il observait paisiblement sa cible et son interlocuteur. Il était très intrigué par ce denier, focalisant ses « vrais » yeux sur l'homme mystérieux qui accompagné Gotterin.


C'est fait, un de nos frères va se sacrifié pour nous. Une chose nous intrigue, nous devons voir. Cet homme. Nous voulons des réponses. A quoi ? A nos questions. Un de nos frère est en lui. Intrigué, nous sommes intrigué. Besoin de connaissance. La serre, nous devons aller dans la serre. Mais la zone grouille de nouveaux frères. Nous ne pouvons tous les accueillir en notre famille, nous ne pourrons pas tous les supporter. Nous avons déjà du mal à nous tenir droit en temps normal. Mais nous ne pouvons laisser des milliers de nos frères mourir. Nous ressentons leurs douleurs, nous avons mal à l'intérieur, nous avons tellement mal. Un moyen de les sauver ? De nous sauver aurions nous dut dire. Réfléchir … Détruire. Détruire les installations qui nous retiennes nous et nos frères. Un moyen ? Bloquer un bras de fer … Surcharger sa tension motrice, comme pour nos ailes si elles sont retenu. Sauf que les boites en fer explosent … Pas nous ! Supérieurs, nous sommes supérieurs.

Silend avait perdu du poids, plusieurs nuages d'insectes s'étant envolé pour se disperser un peu partout dans la salle pour entrer discrètement dans la serre.

Revenir idée première. Concentré, nous devons nous concentrer, si nous sommes trop dispersé, nous nous égarerons et mourrons. Mourir, nous ne voulons pas. Contre productif, surtout si celle ci n'est pas naturelle. Notre frère est arrivé sur notre cible, elle est seule maintenant, l'homme est rentré dans la serre. Commander à nos frères prisonniers de se rebeller, puis aller voir l'homme dans la serre.

Silend était enfin rentré dans la serre. S'étant caché derrière Quelques arbres.


L'homme nous à remarqué, il nous parle, il nous regarde. Que faire ? Nous devons lui répondre, c'est la meilleure solution.

Silend sortit de sa cachète, faisant revenir à lui tout ses insectes. Une partie d'entre eux se mirent devant lui, prenant la forme d'un visage. Les vibrations des ailes commencèrent alors à faire du bruit, puis une voix venu d'outre tombe se mit à retentir.

« Qui êtes ... vous ? Comment … nous connaissez vous ? »


Silend regardait la personne devant lui avec un air interrogateur.

"Nous ne vous parlons pas ... à vous. Mais ... notre frère ... en vous".

Silend regardait fixement le ventre de son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: Si la cigale chante, la luciole muette se brûle les ailes (PV Silend)   Si la cigale chante, la luciole muette se brûle les ailes (PV Silend) I_icon_minitimeVen 2 Déc - 17:19

    Finalement, le garçon n’était qu’une coquille vide aliénée par le nuage communicant de coléoptères, son empreinte en quelque sorte. Ce qui n’empêchait pas ce dernier d’être menaçant, et fascinant ; la façon dont les insectes s’agençaient pour former ce qui ressemblait à une figure humaine grossière, qui confondait totalement l’hôte jusqu’aux pieds. Et Hansel, bien qu’il connaissait les modes de Silend, grand criminel recherché par ses factions, laissa passer, une fraction de seconde, une grimace sur son visage. Sinon, rester détaché. Paraître en position d’autorité par rapport au criminel. Même quand ce n’était objectivement pas le cas.

    Une voix étrangère se fit entendre. Avec un bourdon caractéristique. C’à quoi le Despranon ne s’attendait pas non plus - s’attendant plutôt à être face à Silend, dans toute sa puissance mentale ; force était de constater que les insectes étrangers de la serre restaient calmes. Pour l’instant - mais il ne fit qu’accentuer son sourire maladroit.

    « Qui êtes ... vous ? Comment … nous connaissez-vous ? »

    Il avait un petit speech à faire, auquel il tenait autant qu’à ses médailles. Hansel Tansky, Despranon Gamma ; au nom du pouvoir qui m’est conféré par le Gouvernement de ce monde, projet Silend, veuillez vous rendre sans faire de dégâts, on vous offrira peut-être une part de gâteau et des pilules en montant. Il allait ouvrir la bouche, en fait, débiter ses fragments de discours et asseoir le peu d’autorité qu’il avait dans sa position ; mais le bourdon le précéda.

    « Nous ne vous parlons pas ... à vous. Mais ... notre frère ... en vous. »

    Ah.

    Hansel eut un bref mouvement de recul, plaquant instinctivement la main contre son bas-ventre - sentant immédiatement le battement des ailes de la mite contre sa peau, comme si son cœur était retombé là -. Silend ne sembla pas y porter plus d’attention, focalisé sur « son frère » en lui. Ce n’était pas tant la requête qui l’avait déstabilisé, ou le fait que le criminel restait indifférent au Despranon ; mais la seule pensée qu’un parasite peut penser. Une pensée presqu’humaine.

    Obscurité. Faim.

    Il ne considérait que rarement la mite - et les insectes en général - comme un parallèle humain, un siamois à deux ailes de papier. Ou si, il le faisait, mais sur le ton de l’amusement ; comme quand on parle à un chien de sa bêtise, y’à là p’tit nègre français. Mais ... Pas comme s’il pouvait tenir un dialogue avec elle. Lui, expliquer. Et elle, comprendre et accepter.

    Compression. Faim.

    En cela, Silend avait quand même réussi à briser certaines fondations dans l’esprit d’Hansel. Il resta un instant dans sa position défensive, la main serrée sur son côté, une moue stupéfaite plaquée sur ses lèvres comme de la cire fondue ; à la place de la toile d’araignée qu’il trimballait dans sa tête, un blanc.

    Faim.


    Hansel avait toujours eu une façon particulière de contourner les problèmes. Il mettait entre parenthèses l’obstruction dans le complexe Esprit - le caillou dans le rouage -, se relevait, et énonçait une réponse très scientifique, cadrée, un texte appris par cœur et récité avec la même expression fragile et la même voix de fausset. « Ca ? C’est une tineo beira, une mite à verre. Un spécimen très intéressant. Une étonnante faculté de conservateur de magie. »

    Elle était aussi, accessoirement, un parasite. Mais le Despranon doutait que le dire tout haut eut un effet positif sur le comportement de Silend - sur le groupe de coléoptères. Autant dire que, si le criminel décidait que sa curiosité, quoique maladroite, avait été satisfaite, il y avait assez d’insectes à aliéner pour que la moindre résistance du Gamma soit vaine. Il était le mieux placé pour connaître les facultés de ces minuscules créatures champêtres. Dans le décor, la Gisèle continuait à vaquer à ses primaires occupations - sans attendre l’appel mental prévisible de Silend.

    Hansel reconnecta ses pensées. Le mode d’exécution de Silend avait beau avoir des différences notables par rapport à ses autres actions - une évolution, ou quelque chiée comme ça, il n’avait pas le mot en tête -, son objectif ne semblait pas tant difficile à deviner. La destruction du laboratoire Gotterin. La libération des entités fraternelles insectes dans le chaos de la nature artificielle d’Islantis. Eliminer un homme d’influence dans le marché et une tête des six têtes de l’hydre du Gouvernement en guise de bonus ...

    Où étaient-ils, d’ailleurs, Gotterin et sa garde ?

    Le Despranon doutait que le criminel puisse ignorer l’un de ses principaux ennemis - bien qu’il ne se considérait pas comme tel, préférant, contrairement à ses collègues, le parfum des vieux papiers imprimés et les blocs plutôt que la boue, les cailloux, les flaques du terrain - ; mais s’il pouvait lui mettre le doute. Et, en toute honnêteté, le projet Silend le fascinait, pour l’objet de science qu’il était. Des centaines d’essais, de bouchons, de petits miracles humains. Quitte à considérer le garçon comme le simple hôte d’une nichée d’insectes ...

    « Puis-je vous demander qui vous êtes ? » Il mima un ricanement. « J’espère que ce n’est pas Gotterin qui vous a laissé entrer. Qu’un humain se retrouve sur ses tables ne serait pas utile ... »

    Sachant que les tables en question ne servaient qu’à prélever aux insectes les ingrédients secrets des médicaments, et n’attendaient ensuite qu’à être brûlés sur de grands plateaux automatiques ; et que Silend, sa présence en étant la preuve, ne pouvait l’ignorer.

    Spoiler:
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