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 [Solo] My Dysfunctional Family [Achevé]

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Stray

Stray

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MessageSujet: [Solo] My Dysfunctional Family [Achevé]   [Solo] My Dysfunctional Family [Achevé] I_icon_minitimeJeu 13 Déc - 10:21

Vous êtes un personnage A. Vous avez un nom, bien sûr, mais vous l’avez oublié, vous fondu dans la masse des milliards d’habitants de la planète. Vous êtes peut-être né à Varkë, et descendu à Modula pour y trouver un travail permanent qui vous a permis d’avoir une situation plus confortable que les habitants du ghetto de la zone Est. Ou peut-être dans la technopolis que vous n’avez jamais quitté, par peur du stigmate sociale, on se prend des coups de batte pour bien moins que ça, dans un des quartiers les plus riches des Sky Parks. Comme tout le monde, vous avez vos positions plus ou moins avouables sur la politique, que vous resservez à une soirée dans un bar miteux comme un professeur de la vieille école. Vous êtes de la majorité silencieuse qui pense que le Gouvernement démocrate est un beau mensonge, une démocratie à six, à d’autres ! Et que ce monde décadent est de toute façon voué à disparaître. Vous collectionnez les modèles de bateaux de 3900, et c’est comme ça que vous vous êtes retrouvé à ce bazar de Modula Ouest.

Lorsqu’on parle d’un marché à Modula, on pense bien plus volontiers au marché noir, aux transactions sous le manteau, aux vendeurs de rêve en barre, aux gens irritables et aux habitués qui provoquaient volontiers les plus timides arrivistes. Mais dans la zone Ouest, à l’opposé de la technopolis, on cultivait encore la tradition des puces ; avec ses tombolas, ses buvettes, ses enfants bien sains. N’avait changée que la milice, remplacée par les bras armés du Gouvernement craintif. Ce mois-ci, les baraques et les tables de fortune s’étaient installées sur les virages de la rue piétonne d’Andros Street ; vous aviez bon espoir de trouver une nouvelle pièce pour votre collection, un trésor ignoré, caché entre deux robots-mixeurs. Votre œil allait paresseusement d’un stand à l’autre, sans vous approcher, décelant le toc de la bonne affaire.

A un croisement, le vieil homme cabré sur sa chaise de fortune semblait vendre sa mémoire. Sur une nappe de nylon s’étalaient les souvenirs : des voyages sur Shizuku sous la forme de petites figurines peintes made in Shangyu et d’un Dvi Galseau mal en point dans sa cage ; des caisses de bobines de films des débuts de l’odorama, des décorations de la Division Armée sous divers commandements. Et, trônant au milieu, se mettant encore davantage en valeur, une maquette de bateau de 3900 dans son cylindre de verre. Vous reconnaissiez le talent de l’homme dans le moindre détail, de la peinture minutieuse du tableau de bord à l’intérieur du vaisseau marin, au placement de son capitaine sur le mât coulissant. La Quatrième Révérence, accostant au port babylonien en 3920 avec -- le bateau disparut des vagues de nylon et s’abrita dans un pull étranger.

« Attendez ! »

Vous êtes un personnage B. Vous avez un nom, bien sûr, mais vous en avez pris tellement d’autres ces deux dernières années que vous avez probablement oublié le premier. Vous avez appris récemment que l’endroit où vous êtes né s’appelle Taavi, et qu’il se trouve au sud-est du continent de Sirastan - vous vous maudissez aujourd’hui que votre éducation ait fait l’impasse sur cette abomination de civilisation qu’est la géographie. Comme tout le monde, vous avez vos positions plus ou moins avouables sur la politique ; mais ceux à qui vous confieriez votre idéologie vous regarderaient d’un air suspicieux, et vous le savez. Vous êtes plein d’optimisme sur l’avenir, et tant mieux ! Sinon, vous vous seriez laissé mourir sur votre morceau de pavé au lieu de survivre. Votre collection est très hétéroclite, et c’est comme ça que vous vous êtes retrouvé à ce bazar de Modula Ouest.

Vous ne connaissiez pas les marchés avant, qu’ils soient noirs, blancs, ou rouges à pois jaunes. Maintenant, vous adorez ça : laisser votre regard se balader sur les étals à la recherche de la petite pièce qui comblera un trou sur une étagère déjà trop chargée. Vous n’hésitez pas à vous approcher de chaque stand, de toucher à tout, de prendre la clé USB qui chauffera votre inexistant thé, et de rendre un sourire qui ne coûte rien - en tout cas, personne ne vous a encore facturé un trop-plein de sourire. Là-dessus, une maquette a attiré votre regard. Le bateau en lui-même ne vous disait évidemment rien, sinon qu’il s’agissait d’un bateau. Peint, à deux coques, avec une figurine sans visage dirigeant dans l’air ce vaisseau. Le vieil homme vous le céda pour trois fois rien, et le glissa dans son papier protecteur avant de vous le passer sous le bras.


« Attendez ! »

Personnage A, rencontre, personnage B. Le personnage B avait ce quelque chose de dérangeant qui vous arrêtait dans un demi-pas, cette sensation d’absence sur laquelle vous ne pouviez mettre le doigt. D’un pâle fantomatique laissant deviner l’os, tout le bas de sa ronde figure dévorée par le col trop grand du pull ; l’orbite de l’œil droit dissimulé sous les bandes de papier, l’œil gauche encore là, d’une émeraude polie vous dévisageant dans une interrogation muette. Lorsqu’il parla, il parla au-dessus de la voix du vieil homme, avec un accent chantant sur lequel vous ne mettiez pas de mot. Vous achevez votre pas en leur direction.

« Oui ? »

« Vous ne pouvez pas avoir ce bateau. Il est à moi. Il manque à ma collection. » Il joua avec une mèche mal taillée de cheveux blancs à son épaule, mimant l’incompréhension.

« Mais je l’ai acheté. »

« Vous ne comprenez pas, » vous emportez-vous. Il vous sembla bon de remplir votre argumentaire de vos connaissances sur le sujet, aussi stupide que cela soit. « Cette maquette fait partie des modèles de bateaux de 3900. Ce sont des pièces très rares de nos jours. Je les ai toutes, sauf celle-là. Celle-là, c’est la Quatrième Révérence. Cinq bateaux du nom de Révérence ont accosté à Babylon en 3920. Et je ne l’ai pas. Vous ne pouvez pas ... » Il vous écouta très patiemment, hochant la tête de temps à autre pour signifier qu’il écoutait, que son esprit ne partait pas ailleurs. Pourtant, sa prise sur le cylindre de verre se fit plus sûre. « C’est une maquette très rare. On n’en a conçu que cinq cent, à la main, à Shangyu, avant que la collection ne s’arrête définitivement. Trente-deux maquettes différentes, cinq cent de chaque dans le monde. J’en ai vingt-neuf ... »

« Je l’ai acheté » répéta-t-il enfin, avec plus d’assurance. Encore plus bêtement, vous vous disiez que son intérêt résidait dans la somme qu’il avait lui-même été prêt à investir.

« Combien l’avez-vous acheté ? Je vous en donnerais le double, si c’est ce que vous voulez ... »

Vous êtes un personnage C. Vous avez un nom, bien sûr, mais au bout de votre vie, c’est tout à fait égal. Tout ce que vous savez, c’est que deux hommes se disputent devant vous pour un bateau en bois à cent zens que vous avez fait avec votre père.

« On a une chose avec de l’argent ? » L’accent montrait un réel souci chez lui. Peut-être s’était-il trompé sur l’utilité de cet argent - et que, dans la soirée, une autre ombre en or rouille frappera à sa porte lui imposer cette facture pour trop-plein de sourire. La nature même de la question vous força à réfléchir un instant, museau par terre, pour chercher une réponse évidente.

« Oui, mais ... »

« J’ai donné de l’argent pour l’avoir ? » Il se tourna poliment vers le vieil homme. Lui acheva de mâcher sa propre gencive, releva un sourcil broussailleux sur un regard circonspect, et hocha la tête poliment. Un sourire convaincu se dessina au travers du pull blanc, et vos épaules s’abattirent d’elles-mêmes. Vous ne prendrez même pas la peine de corriger son français boiteux.

« Alors l’est à moi. »

Il devait murmurer des vœux, car sa bouche se tordit encore une fois sous les mailles, mais votre oreille défaite ne l’entendit pas ; et il s’éloigna d’un pas tranquille, fantôme dans la foule d’habitués, la fameuse maquette encore sous son bras. Vous hésitiez un instant à le suivre - et vous le regardez avec un dégoût non dissimulé soulever le bateau de bois au ciel, imprudent, amateur ! -, avant de partir dans l’autre sens, comme pour ne pas le croiser à un autre détour. Bien que, dans ce sens-là, il n’y avait plus que la station de Xpress Train en direction du centre et de la zone Est.

Vous glissiez le cylindre de verre hors de son abri de mailles et le tendit comme un sacrement. « Meurna. » La simple marque de possession vous emplissait d’une satisfaction infantile. Si ça n’avait pas été pour le stand qui encombrait l’entrée de votre immeuble, vous ne seriez certainement pas parti à la recherche de ce trésor ignoré. Ses mots francs vous revinrent ponctuellement en mémoire. Vous vous demandiez si ce bateau pouvait vraiment aller jusqu’à Babylon.


Dernière édition par Stray le Jeu 13 Déc - 11:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Solo] My Dysfunctional Family [Achevé]   [Solo] My Dysfunctional Family [Achevé] I_icon_minitimeJeu 13 Déc - 11:46

[Solo] My Dysfunctional Family [Achevé] 110127060319101457539261
Lorsque Jamie ouvrit la baie vitrée donnant sur la terrasse, ce fut un envol de plumes et de cris dans le confus de Modula Ouest. Les Velocifen, soudainement agressés par ce bain solaire et les courants d’air, piaillaient leur mécontentement en écho ; selon l’analyse acerbe de la propriétaire, ils préféraient l’obscurité et l’odeur de leur propre pisse à la lumière du jour et l’air passablement pollué - non, c’est vrai, cela faisait des semaines que le quartier n’avait pas enregistré un pic de pollution. Mais elle tira de nouveau le volet malgré tout, ne laissant plus que de fines pellicules percer dans le salon. Elle enjamba les cages tombées, les animaux plus libres et les simples « trésors » d’odorama et de papier brûlé, pour rejoindre le comptoir de la cuisine. Il lui semblait qu’à chaque fois, cet appartement chaotique ne cessait de changer de configuration. Elle aurait dû le mettre dans le contrat de location : appartement conceptuel de The Maze Runner.

L’un des Velocifen se glissa sous son poignet paresseusement, à la recherche de la main chaleureuse sur sa crinière. Jamie étira ses doigts avec lassitude sur le crâne plat de l’animal, cherchant de l’autre main la pastille de lait. Elle ne cherchait même plus à deviner quel message il rapportait, petite capsule d’encre cachée sous ses lèvres. Ces petits chiens avaient une excellente mémoire photographique, et reconnaissaient sans faille cette empreinte particulière qu’avait leur propriétaire. Et ça ne la regardait pas, s’escrimait-elle à dire à sa petite voix intérieure. Même si elle adorait voir Daeir avec ce sourire tout en dents, plein d’espoir ... Elle cacha brusquement sa rougeur, sous l’œil intrigué du Velocifen.

Jamie avait rencontré Daeir l’an dernier à Sérégon. L’une de ses orphelins laissés par un attentat sur les résidences de Varkë en 4485, elle avait passée les dernières années de sa vie à rechercher cette fameuse trace insoluble dans le sang familial, et s’était retrouvé dans la capitale politique aux portes closes du Panthéon. Qu’était-elle supposée faire maintenant, rentrer à Modula ? Elle aimait la chaleur et le faux ciel ouvert. C’est perdue dans ses réflexions qu’elle l’avait vue, sur son morceau de pavé, timide, essayant de faire émerger sa main de la foule ; distribuant, sans en connaître la nature, ironie du sort, son prospectus pro-gouvernemental. Ils décidèrent sans se concerter de faire un bout de chemin ensemble dans les rues noyées. Sans un mot. L’une à la recherche de son passé, l’autre à celle de son futur. Jamie ne se souvient pas exactement quand, ni pourquoi elle lui a proposé de lui louer un appartement dans la zone Ouest. Quand, elle avait oublié peut-être parce qu’il s’était contenté de hocher la tête avec un sourire timide, sans trop comprendre où le courant le portait. Pourquoi, elle nia ouvertement avoir un coup de foudre adolescent pour ce fantôme muet, qui l’emplissait d’espoir parce qu’il n’avait pas le bronzage couvert de cambouis des autres motards de sa vie.

Un bruit de clés qui retombait, et la porte s’ouvrit. La propriétaire entendit le chœur caractéristique des Velocifen. Au travers de l’arcade, elle chercha du regard l’homme qui s’avançait, enjambant son propre chaos avec la grâce de l’habitude. Elle secoua entre ses doigts la pastille à la poudre collée, sans s’en soucier, sa voix portant dans l’appartement tout entier.

« Qu’est-ce que tu as trouvé ? » La réponse lui parvint de derrière le mur. Alors qu’il parla, elle se mordit le coin de la lèvre pour cacher un sourire séduit. Jamie adorait son français cassé et son accent trop aigu qui lui donnait une voix double, presque désincarnée. C’est bien connu, les filles aiment les étrangers.

« Un bateau. »

« Quel genre de bateau ? »

« L’va à Babylon, » l’ignora-t-il.

« Babylon, » répéta-t-elle rêveusement. Babylon ! Ses casinos fleurissant sur les plateaux surélevés du désert, ses monuments éphémères sur le sable, ses hommes en peau-de-pain bien cuite ... Il lui mit sous le nez la maquette de la Quatrième Révérence, et le songe échappa à ses doigts mentaux. Jamie l’écarta doucement afin de mieux en juger, avec ce regret de devoir briser ce qui ressemblait à un rêve d’enfant - et elle en avait fait, des bateaux de papier sous les gouttières, porteurs de mots clandestins.

« Je doute qu’il n’aille plus loin que le trottoir d’Andros Street. »

« L’homme a dit l’va à Babylon, » réaffirma-t-il pourtant. Le Velocifen se glissa entre ses bras tendus, reniflant avec curiosité le vernis sur la coque de bois. Elle roula des yeux sans sourire : parfois, mettre du sens commun dans la tête de Daeir, c’était espérer qu’un seul homme renverserait le Gouvernement ; dans un fauteuil roulant, un uni cycle. Comment pouvait-il être son aîné ...

« Au fait, » éluda-t-elle, « ce Velocifen est rentré avec un mot, quand j’ai ouvert la baie vitrée. » Daeir reposa tranquillement la maquette, objet de discorde, sur le comptoir et approcha sa main de la mâchoire dudit Velocifen. L’animal s’écarta avec une première hésitation, puis se laissa faire ; les doigts tendus experts extirpèrent la minuscule capsule de la lèvre supérieure, comme s’il avait fait ça toute sa vie. Toute sa nouvelle vie, en tout cas. Jamie se pencha pour voir déplier le petit rouleau de papier ; mais comme d’habitude, l’écriture toute en symboles lui échappa. Elle glissa enfin la pastille de lait sous l’opercule de l’antique machine, dans un silence quasi-religieux.

Mais même pour Daeir, l’exercice de lecture se révélait difficile. Cette civilisation du pratique sur l’instinctif avait grandement marquée les mots, et il lui fallait reprendre plusieurs fois l’une ou deux phrases prises dans un mélange de Glaki et de français. Ca paraissait absurde, et c’est pour ça qu’il ne l’avait jamais avoué tout haut à sa propriétaire, mais il n’avait pas vraiment de nom pour chaque jour de la semaine. Grâce au Levid, nous vivons en 4500 et un, et il ne reste qu’une langue universelle. L’oreille discrète de Jamie écoutait religieusement le murmure de l’hiver sorti de cette bouche.

« Ricehiid me te Cehe Samedi e Memosi ... Gla me Mala Muerte ... » Quand elle avait quinze ou seize ans, c’était une mode d’avoir son propre animal messager. Elle faisait partie d’un groupuscule occulte, sa « période de rébellion » comme elle disait. Elle avait volé dans un des beaux quartiers des Sky Parks son petit Koara et l’avait envoyé porter un mot à Dieu s’il existe ; inutile de préciser que le Koara n’était jamais revenu. Elle savait évidemment que Daeir ne pouvait pas simplement chercher sa famille en broc dans l’annuaire en ligne, ou même pirater Mu, mais cet acharnement paranoïaque avait son charme. Si on excluait l’urine de Velocifen.

Elle n’avait jamais vu une seule ombre blanche à Modula Ouest, devait-elle admettre, mais elle savait qu’il entretenait les liens avec sa famille dysfonctionnelle retrouvée. Parce qu’il donnait le nom de son correspondant à chaque animal qui se voyait faire le facteur. « Cibe », encore logé entre les bras étroits sur le comptoir, remua son oreille sifflante en sa direction. Restait le non-dit de leur réunion, mais il semblait que Daeir était encore effrayé par l’épée - ou plutôt, le fleuret - de Damoclès du Gouvernement au-dessus de leurs têtes.

« Pourquoi tu veux que ton bateau aille à Babylon ? » Il leva la tête avec étonnement, et un instant, un ange au lait s’écrasa au milieu de cette petite cuisine de célibataire.

« Mon fils, » répondit-il simplement. Jamie hocha la tête poliment et se saisit de son lait chaud, cherchant de l’autre main la boîte de chocolat en poudre. Daeir glissa une caresse sous le museau de Cibe - le Velocifen siffla de plaisir, mais s’éloigna du doigt tendu, tsun tsun ! - et retourna dans le salon, le mot écrasé dans une poche. La propriétaire se sentait jalouse d’une femme et d’un enfant qu’elle ne connaissait même pas mais dont elle voulait prendre la place. L’une tournée vers le futur, l’autre ancré dans son passé-- Le bruit d’un pot à crayons renversé, un juron étranger.

« Si tu veux, on pourra mettre ton bateau à l’eau ensemble, demain. Je peux sortir ... » Elle ne voyait pas à travers les murs, mais le soupir traduisait son sourire taquin.

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